mercredi 2 décembre 2009

Zobrist la suite ...

JF ZOBRIST la suite from Henri Lapeyre on Vimeo.

suite de la Conference tenue à Biarritz devant le CJD Pays Basque en novembre 2009
http://www.favi.com/managf.php

mardi 1 décembre 2009

vendredi 27 novembre 2009

jeudi 6 août 2009

Action de compensation territoriale du Carbone

Plan Climat CABAB
CO2ACT est une des 59 actions du Plan Climat Territorial de la Communauté d’Agglomération de Bayonne Anglet Biarritz volet territoire, qui se fixe d’ici 2020 une diminution de 20% de ses émissions de GES1 en tonne équivalent CO2.

CO2ACT est un projet qui a pour objectif d’étudier, à l’échelle du territoire Pays Basque, l’opportunité et les conditions de mise en oeuvre d’une stratégie de compensation carbone pour les entreprises.

Contactez directement :
Vincent Ahetz-Etcheber Tél. 06 32 138 265 contact@co2act.fr
Projet tutoré par la CABAB, mission développement durable | 15, av. Foch | 64100 Bayonne

mercredi 29 avril 2009

Gere Conference sur l'Energie Solaire


Gere Energies solaires from Henri Lapeyre on Vimeo.

Intervention de Germain Gouranton

Conference sur les Economies d' Energie


Gere Conference Energie from Henri Lapeyre on Vimeo.

animée par le cabinet Bertin

TCE Solar se renforce

Le fonds de capital-risque breton Ouest Ventures et D&P Finance ont rejoint le capital de TCE Solar, société spécialisée dans le développement de l’énergie photovoltaïque dont le siège est à Nantes, mais qui dispose d’un site à Bidart (64). Désormais, TCE Solar - 12 salariés, 2 M€ de CA en 2008, carnet de commandes de plus de 12 M€ pour 2009 - dispose de 1,8 M€ de fonds propres.
www.tcesolar.com

vendredi 27 février 2009

Conference/debat du 17 mars

l'eco construction

18h30 - 19h30
Qu'est-ce que la qualité environnementale en construction : HQE, certification... présentation par Jac Tortos Directeur de Nobatek.

Le Col : un maître d'ouvrage du secteur social s'engage sur son siège qui sera certifié HQE NF tertiaire, et labélisé BBC présentation par Sonia Martin del Campo, Directrice Générale déléguée du Col.

Point de vue de l'architecte Arotcharen, présentation du projet de construction du centre technologique Nobatek, certification HQE et label BBC (bâtiment basse consommation énergétique).

19h30
Echange sur la thématique : HQE, les surcoûts ?, les labels de performance énergétique pour la construction.

20h15
Buffet réalisé par le restaurant bio "La Chayotte"
Participation : 15 euros


pour vous inscrire cliquez ici

mercredi 25 février 2009

Reparer la Planete ...



Le temps des constats est passé ! Les enjeux du climat et de l’environnement sont maintenant connus de tous. Aujourd’hui il faut passer à l’action . Cette action ne doit pas se contenter de protéger la planète, elle doit contribuer à réparer ce qui a été détruit. Et c’est possible, comme le montrent Maximilien ROUER et Anne GOUYON, les fondateurs de BE CITIZEN dans un livre optimiste paru en 2007 « Réparer la planète » avec le sous titre « La révolution de l’économie positive » . Les auteurs ont identifié les solutions de l’économie positive, celle qui crée des emplois qualifiés tout en enrichissant le capital écologique . Un livre positif qui présente une multitude d’exemples qui nous parlent , en les mettant en perspective par rapport aux enjeux.

Réparer la planète - La révolution de l'économie positive - Maximilien Rouer & Anne Gouyon - Editions JC Lattès - 2007
acheter le livre

Apres la "Crise" ...

Nous vivons la fin du modèle économique du capitalisme industriel et spéculatif, construit artificiellement sur le mythe de la croissance et sur l'addiction consommatoire. Ce modèle n'est plus viable. la "crise" le démontre chaque jour. Un nouveau modèle économique global doit émerger d'urgence, dont nous donnons ci-après les très grandes lignes.


N'y revenons plus : nous ne vivons pas une "crise" ; nous vivons la fin d'un modèle économique et, partant, la fin d'un modèle sociétal et culturel.

Une mutation paradigmatique comme celle-ci, procède de deux mouvements : sortir de l'ancien paradigme qu'il faut quitter aussi vite que possible, entrer dans le nouveau paradigme qu'il faut encore largement inventer.

On me permettra de faire très court sur les trois premiers paragraphes afin de pouvoir m'étendre un peu plus sur la suite.


Les enjeux


Il faut distinguer les trois dimensions de la "crise" actuelle.

La dimension écologique : il y a un déséquilibre catastrophique entre ce que l'humanité prélève et ce que la Nature parvient encore à reconstituer.

La dimension économique : le déséquilibre entre économie réelle et économie virtuelle est immense et les endettements des ménages et des Etats sont faramineux et délétères.

La dimension sociétale : l'effet de morcellement joue à plein et la mosaïque résultante induit des tensions de rupture graves et violentes.


La cause


La rupture radicale que nous vivons n'est que la suite naturelle d'une logique déliquescente qui s'est accélérée depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

Cette logique a induit les sept péchés capitaux du XXème siècle :

1- Avoir fait croire aux pauvres qu'ils peuvent vivre comme des riches.

2- Avoir fait croire que l'on peut consommer le beurre et dépenser l'argent du beurre.

3- Avoir fait croire que l'on peut prélever dans la Nature plus qu'elle ne peut renouveler.

4- Avoir fait croire à la majorité humaine qu'elle n'est pas si stupide que cela.

5- Avoir fait de la facilité, la finalité et la modalité de tout.

6- Avoir imposé des valeurs chrétiennes au rang de valeurs universelles.

7- Avoir prétendu que le bonheur des hommes puisse être décrété, fabriqué et apporté de l'extérieur.


Les axes du futur


Pour sortir de nos impasses actuelles, trois axes de fond appellent action :

1- Sauver la planète

2- Décroître l'économie matérielle et les endettements

3- Développer les économies immatérielles et démonétisées

Examinons cela successivement.


Sauver la planète


L'équation est simple et incontournable : le taux global de prélèvement humain sur la Terre est devenus supérieur - et de beaucoup - à la capacité naturelle de renouvèlement des ressources prélevées. Nous sommes donc dans une logique générale de pénurie. Il nous faut donc diminuer tous nos prélèvements, tant matériels qu'énergétiques. Il y a trop d'humains sur Terre et ils consomment chacun beaucoup trop, en moyenne.


Il faut donc que la démographie globale décroisse grâce à des actions de contrôle des naissances, d'eugénisme positif et d'incitation à la stérilisation volontaire.


Il faut aussi forcer toutes les économies en changeant de logique d'imposition. Il s'agira de ne plus taxer du tout les revenus ou les bénéfices, mais d'imposer fortement toutes les dépenses consommatoires des entreprises et des ménages. En pratique, cela revient, par exemple, à rendre payants tous les services aujourd'hui gratuits, et à augmenter drastiquement les taux de TVA.


Décroître l'économie matérielle et les endettements


L'endettement des Etats est catastrophique.

Le nouvel impôt sur les dépenses permettra aux Etats de se financer mieux, mais cela ne suffira pas.

Il faut que les Etats cessent tous les assistanats et tous les services gratuits. Pour que cette transformation n'engendre pas d'émeutes ou d'insurrections, il faut, en contrepartie, instaurer le principe d'une allocation universelle, financée intégralement par la TVA.

Il faut ensuite instaurer le principe "l'Etat ne fait rien, mais il fait tout faire". Cela conduit à la défonctionnarisation totale et radicale de toutes les activités de l'Etat : zéro fonctionnaire.

Il faut enfin instaurer le principe "L'Etat ne possède rien mais il fait tout gérer". L'Etat vend donc toutes ses possessions, mais soumet ces ventes à certaines conditions de paiement, d'entretien et de gestion des biens vendus.


L'endettement des ménages est alarmant et croissant.

L'allocation universelle va dans le bon sens, mais ne suffira pas.

En taxant fortement les dépenses, les ménages deviendront nécessairement terriblement économes et sortiront ainsi de la spirale infernale de l'endettement : en tout, consommer moins. Et pour favoriser cette évolution, il convient d'interdire toute forme de publicité, sous quelque forme que ce soit : la seule communication commerciale admise est l'usage d'un site Internet passif.


L'endettement des entreprises doit être jugulé.

Il faut éradiquer le mythe absurde de la croissance des entreprises et revenir au principe de Schumacher : "small is beautiful". Ainsi sont réduites au strict minimum indispensable les activités bancaires et capitalistiques. Dans le même logique, les activités boursières doivent disparaître car elles sont désormais inutiles : triomphe de l'économie réelle sur l'économie spéculative. Il faut remarquer que l'effondrement des activités spéculatives induit une rémunération faible de l'épargne et constitue donc une incitation indirecte non pas à consommer (les dépenses sont lourdement taxées), mais à investir dans les biens durables de haute qualité.


Développer les économies immatérielles et démonétisées


Face à la décroissance nécessaire et vitale de l'économie matérielle, il convient de développer d'autres circuits de production de réelle valeur d'usage.


Il faut développer l'économie immatérielle dans toutes ses dimensions selon le principe : faire beaucoup mieux en tout avec beaucoup moins en tout, grâce à toutes les formes d'intelligence.

Cette logique économique revient à rémunérer le "avec beaucoup moins", c'est-à-dire toutes les applications de l'intelligence aux économies de matières et d'énergies, et à rémunérer le "beaucoup mieux", c'est-à-dire toutes les applications de l'intelligence à inventer de la qualité de vie et de la joie de vivre.


Il faut aussi développer ces circuits économiques alternatifs qui constituent les économies démonétisées. Cela permet de plus diversifier et de mieux répartir les risques économiques en favorisant toutes les formes de troc, de gratuité, de bénévolat, de mécénat, d'autarcies partielles individuelles ou communautaires, etc … Toutes les transactions démonétisées ne peuvent faire l'objet d'une quelconque taxation puisque les taxes rémunèrent la planche à billets. Cette non taxation est évidemment un bon facteur stimulant pour le développement des ces indispensables économies alternatives.


Conclusion


On le comprend, nous allons tout droit vers un nouveau modèle économique global. Ce passage sera difficile. Il pourrait induire des mouvements insurrectionnels ou belliqueux qui devront être canalisés. L'allocation universelle parait pouvoir désamorcer les problèmes sociaux internes. Quant aux guerres potentielles, la meilleure défense est l'arrêt des productions, ventes, trafics et proliférations de toutes les armes, sous le contrôle ferme et musclé de l'ONU.


Si ce passage ne se fait pas au travers des Etats, il se fera contre eux. On serait alors dans une logique de guerre civile généralisée.

Les politiques auront-ils le sagesse de le comprendre et de prendre les mesures nécessaires ? Personne n'en sait rien. L'histoire des hommes montre deux phénomènes qui rendent pessimiste : jamais une institution quelconque ne s'est sabordée, jamais une crise majeure n'a été anticipée.

Advienne que pourra … par Marc HALEVY

jeudi 19 février 2009

Conference en ligne sur le rechauffement ...

Un lecteur dont le nom m'échappe (désolé) m'a envoyer un lien vers la passionnante Conférence de Jean-Marc Jancovici (vidéo et diapos) donnée aux cadres de Spie.

Je suis un lecteur de la prose de J.M. Jancovici depuis bien longtemps, il est  expert apm

Ce qui est intéressant dans cette présentation, c'est qu'elle est extraordinairement documentée, solide, mais aussi (relativement) courte : 1h40. (Pour ceux qui veulent, il y en a une version longue donnée dans le cadre de cours aux élèves ingénieurs de l'école des Mines, mais ça dure 16 heures !).

Oui, bon, 1h40, ça peut sembler beaucoup, mais c'est juste le temps d'un film Hollywoodien (ou d'une soirée télé devant TF1) et c'est encore plus intéressant. On peut se demander comment ce sujet dont on nous rebat les oreilles peut encore être intéressant. Ca tient à plusieurs choses :

  • Jean-Marc Jancovici n'est pas partisan ni politique : il a une approche d'ingénieur qui fait face à un double problème (la consommation de pétrole et le réchauffement climatique) et il disseque le sujet avec brio.
  • La présentation est particulièrement fournie en données. C'est l'antithèse d'un discours militant, et c'est ça qui est convaicant.
  • Il est très bon orateur (1h40 sans mollir, c'est fort !)

Si les rapports entre économie, croissance, énergie, pétrole et réchauffement climatique vous intéressent, je ne saurais trop vous recommander de réserver 1h40 à cette présentation.

Réflexion faite, même si ces sujets là ne vous intéressent pas plus que ça, mais si vous voulez savoir quel monde on risque de réserver à nos enfants (monde qui sera très différent du nôtre, à n'en pas douter), vous devez voir cette présentation.

Chapeau, M. Jancovici !

Au fait il viens  donner  une  conference pour  le  BAB le 23 mars


lundi 16 février 2009

Bâtiments & énergie à Pau

Un colloque sur le thème “Bâtiments & énergie” se déroule jeudi 19 février, de 9 à 17 heures, dans les locaux de l’IUT des Pays de l’Adour, à Pau. Organisé par l’IUT GTE (génie thermique énergie) et les étudiants de la licence professionnelle EGC (énergie et génie climatique), en partenariat avec GDF Suez, ce rendez-vous est placé sous la présidence de Jean-Louis Gout, président de l’UPPA (université de Pau et des Pays de l’Adour) et de Martine Lignières-Cassou, députée-maire (PS) de Pau. Il a pour but d’informer et de sensibiliser les décideurs du secteur du bâtiment et de présenter des outils énergétiques innovants.
Tout au long de la matinée, Pierre Radanne, expert en politique énergétique, interviendra sur le “Point d’actualité : la dynamique du Grenelle”.
Tél. 05.59.407.152.
colloque.Pau2009@yahoo.fr

lundi 19 janvier 2009

Pour une communication éco-conçue

Une deuxième rencontre du G.E.R.E Pays Basque, le Groupement d’entreprises respectueuses de l’environnement, se tiendra le mardi 27 janvier à 18h00, à la Maison des associations de Bayonne. Elle aura pour thème “Comment une agence de communication, secteur réputé pollueur, s’engage dans le développement durable au quotidien ?”.
Objectif. Donner des moyens concrets pour mettre en place une communication éco-conçue.
Programme : Olivier Pouilhès et Marion Thenet, de l’agence Calli Atlantique à Anglet, interviendront et animeront le débat sur l’éco-responsabilité des agences de communication. Le G.E.R.E Pays Basque est une association ayant vocation à associer les entreprises et les pouvoirs publics en réseau, afin de diffuser des “bonnes pratiques” et des informations dans le domaine de l’environnement. Ainsi, 25 entreprises éco-citoyennes partagent aujourd’hui leur connaissances sur l’environnement et mutualisent des ressources techniques et financières pour organiser des actions environnementales.

- Contact : Henri Lapeyre : 06 07 50 12 08 ou henri.lapeyre@gere.pro

Passage Aquitaine Presse

mardi 6 janvier 2009

Connaissez vous l'ecoflation ?

L’écoflation, ça vous dit quelque chose? Ce phénomène écolo-économique, qui s’ajoute à l’inflation et à la déflation, devient tendance aux États-Unis. De plus en plus d’entreprises tentent de combattre cet ennemi en reconsidérant leurs modes de production.

Le think-tank américain World Ressources Institute et le cabinet A.T. Kearney viennent de publier une étude, Tremblements dans la chaîne de production: l’effet des tendances environnementales sur les prix de revient des industries de biens de consommation, ("Rattling Supply Chains: The Effect of Environmental Trends on Input Costs to the Fast Moving Consumer Goods Industry".) Avec cet avertissement à l’encontre des patrons:

"Dans certains secteurs de production, les sociétés qui n’auront pas mis en place des stratégies de développement environnemental durable pourraient voir chuter leurs profits de 13 à 31% d’ici 2013, et de 19 à 47% d’ici 2018."

L’écoflation devient donc un outil essentiel pour évaluer l’impact sur les business des phénomènes écologiques, en cours et à venir.

En soi, le réchauffement climatique, les sécheresses ou les inondations, ou la montée des océans, ne sont pas forcément déterminants pour les affaires en question. Mais ces bouleversements naturels conduisent les gouvernements et les organismes internationaux à mettre en place des législations et des outils financiers pour les prévenir ou tenter de les retarder: des taxes sur les gaz à effet de serre, l’instauration de quotas négociables et/ou payants pour les émissions de CO2, des restrictions à l’exploitation intensive des forêts, etc.

Le scénario examine comment ces données, au sein d’un paysage économique en mutation, pourront affecter le prix de certaines matières premières. A commencer par le pétrole et le gaz naturel, donc de l’électricité, les grains, le soja, le sucre, l’huile et le bois.

Il n’y a rien d’aléatoire dans l’écoflation. Le prix des céréales, par exemple, est soumis aux variations climatiques, augmentant immédiatement en cas de sécheresse. Mais ce prix dépend désormais aussi de la politique sur les agrocarburants en vigueur dans un pays donné: aux États-Unis, où des incitations fiscales favorisent à présent l’usage de l’éthanol, le prix du maïs a monté.

"Les résultats de notre étude démontrent la nécessité d’établir des scénarios stratégiques tenant compte de ces données. Dans l’avenir, les entreprises en pointe seront celles qui auront anticipé ces changements liés aux données environnementales. Elles auront travaillé de concert avec leurs fournisseurs et leurs partenaires industriels et financiers pour instaurer la durabilité de leur business." Certaines entreprises ont déjà anticipé les régulations à venir.

Des boîtes comme Procter & Gamble, Coca-Cola ou Nestlé n’ont pas attendu cette étude pour réorienter leur stratégie de production en tenant compte de la crise écologique. Soit en réduisant leurs émissions de CO2, anticipant ainsi les régulations à venir. Soit, comme P&G, en passant à la loupe la chaîne de production des produits de toilette et ménagers pour voir comment minimiser l’emploi du plastique.

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